Comparons l’haplotype ADN-mt A10 des descendants utérins de Catherine PILLARD à celui d’un Amérindien de l’haplogroupe A2.
La transformation de l’haplotype A10 de Catherine PILLARD en sa forme RSRS*) permet de voir plus clairement les différences qui existent entre les deux signatures.
La forme RSRS de l’haplotype Catherine PILLARD comprend les mutations suivantes: C146T C152T C195T A235G A247G 315.1C 522- 524- C544T A663G A769G A825T A1018G A1736G A2758G C2885T T3594C G4104A T4248C T4312C A4824G T5393C G7146A T7256C C7468T A7521G T8468C T8655C G8701A C8794T C9540T G9948A C10094T G10398A T10664C A10688G C10810T C10873T C10915T A11914G G13105A G13276A T13506C T13650C A16129G T16187C C16189T A16227C G16230A T16278C C16290T G1631
Prenons le RSRS d’un A2f Amérindien fondateur, soit celui de GenBank FJ775667. Cet haplotype présente les mutations suivantes: C64T C152T A153G C195T A235G A247G 315.1C 522- 524- A663G A769G A825T A1018G A1736C T2638C A2758G C2885T G3316A T3594C G4104A T4248C T4312C A4824G G7146A T7256C A7521G G7897A G8027A T8468C T8655C G8701A C8794T G8860A C9540T G10398A T10664C A10688G C10810T C10873T C10915T A11719G A11914G G12007A C12092A G12940A G13105A G13276A T13506C T13650C C14911T T15670C T15850C C16111T A16129G T16187C C16189T G16230A T16278C C16290T C16311T G16319A T16362C C16519T
Les trajets phylogénétiques respectifs de A10 et A2 peuvent être suivis à PhyloTree.org:
Les deux entrent en A avec les mutations A235G A663G A1736G T4248C A4824G C8794T C16290T G16319A
A2 acquiert ou perd (indiqué par le signe !) ensuite T152C! T16362C T146C! C152T!! A153G G8027A G12007A C16111T pour se différencier finalement dans le sousclade A2f.
Quant à l’haplotype A10, il acquiert ou perd ensuite T5393C C7468T G9948A C10094T A16227c T16311C!. Il est maintenant en A10.
Figure 1. Parcours des mutations RSRS conduisant respectivement à un haplotype amérindien fondateur A2f et à l’haplotype A10 des descendants utérins de Catherine PILLARD. On note 13 différences entre les deux parcours.
Ces parcours sont divergeants. En effet, treize mutations différentes, y compris des réversions, les séparent. Treize mutations peuvent représenter un minimum de 7,000 ans de séparation. Il devrait donc être clair que ces deux haplotypes ont des phylogénèses très différentes.