*Triangulation de la signature ADN-Y de l’ancêtre Jean Beaugrand-dit-Champagne

Le présent exercice en généalogie par ADN (G/ADN) illustre comment nous avons procédé pour retrouver la signature ADN du chromosome Y de l’ancêtre des Beaugrand-dit-Champagne d’Amérique du Nord. Cette approche est connue sous le nom de « triangulation » [3]. Elle consiste à inférer la signature de l’ancêtre ciblé à partir de signatures de descendants avérés. Nous référant à la Figure 1, l’ancêtre fondateur ciblé par la présente étude est Jean Beaugrand-dit-Champagne, arrivé en Nouvelle France en 1665 avec le Régiment de Carignan. Il épousa Marguerite Samson. Le couple eut un fils qui assura leur descendance, Jean-Baptiste, les deux autres enfants étant présumés décédés en bas âge. Jean-Baptiste épousa Françoise Guignard d’Olonne et le couple eut deux fils, Antoine et Pierre-Simon. D’Antoine et Pierre-Simon descendent les Beaugrand-dit-Champagne d’origine Canadienne-française[4]. Les descendants des deux lignées portent aujourd’hui les patronymes de Beaugrand-dit-Champagne, Beaugrand ou encore Champagne (et variantes). Nous désignerons ici l’ensemble de ces descendants par le patronyme de Beaugrand-Champagne.

La tâche consiste à comparer les signatures ADN du chromosome Y de descendants avérés des lignées Antoine et Pierre-Simon.
L’ADN formant le chromosome Y est transmis de père en fils de génération en génération. Cet ADN est, en règle générale, intégralement transmis au descendant qui le transmettra à son tour à sa filiation masculine. Tous les descendants masculins qui partagent un même ancêtre dans la lignée directe des pères, c.-à-d. en patrilignage, partagent donc la même signature qui est aussi celle de l’ancêtre, permettant ainsi l’étude des lignées d’hommes. Puisque les hommes transmettent le plus souvent un patronyme ou une variante de ce patronyme à leurs fils, cette signature ADN-Y peut aussi servir à identifier, parmi des homonymes, lesquels sont vraiment apparentés et possèdent un ancêtre commun. Dans certains cas, un patronyme pourra être retrouvé grâce à l’ADN-Y, et il deviendra possible de compléter la généalogie d’une lignée qui aura changé de patronyme.

Deux dimensions de l’ADN-Y individuel sont examinées pour caractériser l’ADN-Y. La première dimension comprend une signature reposant sur les répétitions courtes en tandem ou STR (de l’anglais, Short Tandem Repeat ). La seconde dimension concerne la caractérisation du polymorphisme profond reposant sur l’identification de mutations singulières (SNP); cette caractérisation permet de connaître l’haplogroupe et le sousclade de l’ADN étudié.

Le Tableau 1 présente la signature Beaugrand-Champagne reposant sur 12 marqueurs qui est la signature ADN-Y minimale utilisée en G/ADN. Un marqueur correspond à une zone bien délimitée et spécifique d’un brin d’ADN du chromosome Y où la compagnie qui a procédé au test a effectué une lecture du nombre de répétitions d’un motif particulier qui s’y trouvait. L’alphabet de l’ADN est composé de quatre lettres A, C, G, T qui correspondent aux bases Adénine (A), Cytosine (C), Guanine (G) et Tyrosine (T). Ainsi, en ce qui regarde l’haplotype du Tableau 1, dans la région du marqueur DYS-19, le motif TAGA, une séquence courte composée des bases Tyrosine (T), Adénine (A), Guanine (G) et Adénine (A), a été trouvée 14 fois. Au marqueur DYS-390, le tandem (TCTA) (TCTG) a été dénombré 25 fois. Pour chacun des marqueurs composant une signature, la compagnie qui effectue le test recherche donc un motif particulier qui est indiqué au Tableau 1. La valeur que prend le marqueur correspond au nombre de fois où ce motif particulier y aura été trouvé. La valeur obtenue peut varier à l’intérieur d’une fourchette dont les limites sont connues empiriquement. Ainsi, au marqueur DYS-19, le motif TAGA est normalement rencontré entre 10 et 19 fois; au marqueur DYS-390, le motif en tandem (TCTA) (TCTG) est normalement rencontré entre 17 et 28 fois. Un test d’ADN fournit des valeurs pour 12, 25, 37 ou d’avantage de ces marqueurs. Les 12 premiers marqueurs furent historiquement choisis à cause de leur taux de mutation faible ou moyen. En effet, l’ADN-Y de ces zones n’est l’objet de mutations que rarement dans une période généalogique. Ainsi, la probabilité que DYS-19 soit l’objet d’une mutation est d’environ 1,51 fois par mille générations. Cette probabilité est plus élevée pour DYS-390, avec environ 3,11 mutations par mille générations. Il en est de même pour les 10 autres marqueurs, chacun possédant un taux de mutation par génération qui est indiqué au Tableau 1.

L’autre dimension permettant de caractériser une signature ADN-Y concerne son polymorphisme profond. Il est reflété par la présence de mutations singulières appelées SNP, pour Singular Nucleotide Polymorphisms en anglais. Un SNP correspond à la mutation d’une base singulière, localisée à un endroit précis de la séquence d’ADN. Ainsi, le SNP peut impliquer une substitution d’une base par une autre, une délétion de la base qui devrait s’y trouver, ou encore une insertion d’une nouvelle base à un endroit précis de la chaîne d’ADN composant le chromosome Y. Une fois ces mutations SNP en place dans l’ADN-Y, elles ne se défont que très rarement et elles sont intégralement transmises de père en fils, de génération en génération, caractérisant ainsi les lignées d’hommes.
Les généticiens, en examinant la composition des divers haplotypes qui deviennent connus sont en mesure de reconnaître plusieurs grandes familles d’haplotypes, appelées «haplogroupes ». La notion d’haplogroupe est l’équivalent du genre dans une taxonomie. Ils ont construit une taxonomie qui reflète le plus parcimonieusement possible la phylogénèse des divers haplogroupes les uns par rapport aux autres. La phylogenèse est l’équivalent de la descendance généalogique mais pour des regroupements d’haplotypes qui partagent certaines caractéristiques communes et se distinguent des autres regroupements par d’autres caractéristiques. Le généalogiste peut donc avoir recours à une taxonomie reposant sur les SNP pour déterminer à quel haplogroupe appartient un ADN-Y.

Pour l’identification de la signature ADN-Y de l’ancêtre des Beaugrand-Champagne nous avons utilisé des signatures d’hommes qui avaient déjà fait décrire leur ADN-Y auprès de la compagnie Family Tree DNA[5] et dont la descendance de Jean Beaugrand-Champagne était avérée sur le plan documentaire. Ces trois premiers étaient de la branche d’Antoine, à savoir Florent, Jacques fils de Florent, et Troy. Deux autres participants furent recrutés de la branche de Pierre-Simon et invités à faire décrire leur ADN-Y auprès de la compagnie FTDNA. Il s’agit de Raymond et Pierre. La Figure 1 résume les liens de descendance et de parenté des cinq hommes qui servirent à la présente étude. Les prénoms de ceux qui ont fourni un échantillon d’ADN sont marqués de l’astérisque. La descendance respective de chacun sur le plan documentaire fut vérifiée par le premier auteur et est présentée en annexe.
Les résultats indiquent que les cinq hommes Beaugrand-Champagne testés dans le cadre de la présente étude possèdent exactement les mêmes valeurs STR aux 12 marqueurs du test ADN-Y de base (Tableau 1), partageant ainsi le même haplotype[6].

En plus de la signature reposant sur les STR, nous avons obtenu de FTDNA la caractérisation du polymorphisme profond de l’ADN-Y pour un représentant de chacune des deux lignées. L’ADN de Raymond servit pour la lignée de Pierre-Simon et celui de Jacques pour la lignée d’Antoine. La caractérisation a été faite pour les SNP reconnus comme jouant un rôle classificatoire au 4 juin 2009 dans la version 4.22 de la taxonomie de l’ADN-Y établie par la Société Internationale de Généalogie Génétique[7].

Les résultats indiquent que l’ADN-Y des représentants de chacune des deux lignées appartient au même haplogroupe et au même sousclade, à savoir le R1b1b2a1a2d3* (forme abrégée : R-L2*)[8]. Leur l’ADN-Y possède le SNP U152/ S28 et, plus en aval, le L2/S139. L’haplogroupe d’appartenance de chacun des hommes Beaugrand-Champagne de cette étude avait en premier lieu été estimé algorithmiquement par FTDNA sur la base des STR (et non des SNP); tous s’étaient avérés appartenir à l’haplogroupe R1b1b2.

Le fait que les échantillons d’ADN-Y fournis par Raymond pour la lignée Pierre-Simon et par Jacques, pour la lignée d’Antoine, appartiennent au même sousclade laisse supposer que les autres signatures du présent projet appartiennent aussi au sousclade R-L2*, ce que nous allons assumer. La détermination du sousclade à partir du polymorphisme profond des SNP vient donc de valider la parenté STR entre des signatures ADN-Y. En effet, il est maintenant reconnu que deux signatures peuvent parfaitement coïncider sur les 12 premiers marqueurs STR tout en appartenant à des sousclades différents de l’haplogroupe R1b1b2.
L’haplotype modal des R1b1b2, aussi désigné par haplotype modal de l’Atlantique de l’Ouest (WAMH: pour Western Atlantic Modal Haplotype en anglais), est la signature STR la plus fréquemment rencontrée chez les hommes R1b1b2 originaires de l’Europe de l’Ouest. L’ancêtre dont descendent les européens R1b1b2 possédait probablement une signature STR très proche de celle du WAMH/R1b1b2, sinon identique. Il était important de s’assurer dans la présente étude que l’haplotype modal dégagé pour les hommes Beaugrand-Champagne fut distinguable de celui du WAMH/R1b1b2. En effet, il arrive assez fréquemment que des signatures R1b1b2 reposant uniquement sur 12 marqueurs se révèlent identiques à celle de la signature modale de leur haplogroupe. Le fait que deux signatures coïncident parfaitement entre elles sur 12 marqueurs ne peut alors pas être attribuable à une parenté récente. Il faut alors augmenter le nombre de marqueurs pour permettre aux signatures étudiées de se différencier de la signature modale de leur haplogroupe. L’haplotype Beaugrand-Champagne et l’haplotype modal R1b1b2 du Tableau 1 présentent des différences sur quatre marqueurs, dont un écart de deux unités sur un marqueur lent, le DYS-439. Trois autres différences sont présentes sur des marqueurs à taux de mutation moyens, les marqueurs DYS-385, DYS390 et DYS391. La parenté entre la signature Beaugrand-Champagne et celle de la signature modale des R1b1b2 est donc loin d’être récente, pouvant correspondre à plusieurs milliers d’années.
Deux signatures identiques qui sont éloignées de la signature modale de leur haplogroupe partagent fort probablement un ancêtre commun qui a vécu récemment ou assez récemment.

Les signatures de Pierre et Raymond partagent le même haplotype et la recherche documentaire montre que leur ancêtre commun le plus récent (ACPR; en anglais: MRCA pour Most Recent Common Ancestor) est Pierre-Simon. Il en est de même pour les signatures de Troy et de Jacques (ou de Florent). Pour ces derniers, la recherche documentaire montre que Jean-Baptiste, père de Jean-Baptiste et de Norbert, est leur ACPR. Or, les deux branches de Beaugrand-Champagne, celles de Pierre-Simon et d’Antoine possèdent aussi un ACPR en la personne de Jean-Baptiste, fils de l’ancêtre Jean, premier arrivant.
Jean-Baptiste était-il le fils biologique de l’ancêtre Jean? Nous ne pouvons pas répondre à cette question sur le plan génétique. Nous pouvons cependant raisonnablement assumer que Jean-Baptiste était effectivement le fils biologique de l’ancêtre Jean Beaugrand-dit-Champagne. L’haplotype Beaugrand-Champagne présenté au Tableau 1 serait alors celui de l’ancêtre Jean Beaugrand, débarqué à Québec en 1665 avec le Régiment de Carignan.
Utilisant cette signature Beaugrand-Champagne comme modèle d’exploration, il sera dorénavant possible de retrouver des apparentés génétiques en Europe, et particulièrement en France. Ainsi, en identifiant des cousins européens, il sera peut-être possible de répondre à certaines interrogations qui demeurent en suspens au sujet de l’ancêtre, en particulier en ce qui concerne son véritable patronyme et ses origines régionales. Cette signature pourra aussi servir de phare généalogique pour tous ceux et celles[9] qui posent l’hypothèse d’une descendance de l’ancêtre Jean Beaugrand-dit-Champagne ou qui ne savent pas à quelle branche de Beaugrand ou de Champagne ils ou elles appartiennent.

Sur les origines ancestrales des cinq hommes impliqués dans la présente étude, nous savons que leur haplotype R1b1b2-L2* est d’origine européenne occidentale. Dans la taxonomie courante de ISOGG, L2 se trouve emboîté dans le taxon défini par le U152/S28 dont ont connait l’âge approximatif et la distribution géographique en Europe. La mutation U152/S28 serait apparue chez un européen occidental il y a environ 3 à 5 milliers d’années, sûrement après le paroxysme glacial. Il n’est pas encore clairement établi si l’ancêtre des R1b1b2 a passé la dernière glaciation dans un refuge européen ou s’il a pénétré en Europe après la dernière grande glaciation, en provenance d’Eurasie, du Moyen-Orient ou d’Anatolie. Bien qu’il se dégage un consensus pour associer U152/S28 à la culture Hallstatt et La Tène, une confirmation venant de l’anthropologie génétique serait la bienvenue pour appuyer l’hypothèse qu’ils contribuèrent aux Celtes alpins ou même italiques[10]. Quant aux L2, nous n’avons pour l’instant aucun indice sur les tribus ou peuples européens auxquels ils ont contribués depuis le début de notre ère. Les cas de L2 répertoriés à ce jour rapportent des racines ancestrales en Italie du Nord, en Suisse, en Allemagne (Rhénanie), un peu en Belgique et en France, de même que sur la côte Est de l’Angleterre.

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Figure 1. Réseau de parenté des cinq hommes Beaugrand-Champagne qui ont fourni l’ADN-Y ayant servi dans la présente étude. Les prénoms de ceux dont l’ADN-Y a été décrit sont marqués de l’astérisque; le numéro de leur trousse chez FTDNA est indiqué. La descendance de chacun d’eux depuis l’ancêtre Jean se trouve en annexe.

Tableau 1.
(a) Haplotype STR des hommes Beaugrand-Champagne de la présente étude. Les cinq participants possèdent exactement la même signature sur 12 marqueurs. Pour des fins de la comparaison, l’haplotype modal WAHM/R1b1b2 est aussi présenté.
(b) Pour chacun des 12 marqueurs concernés, sont présentés le motif STR qui y est lu par FTDNA, la fourchette limite pour les valeurs minimale et maximale, de même que le taux de mutation par génération connu à ce jour. D’après: *) Butler, J.M. & Reeder, D.J. (2009). Short Tandem Repeat DNA Internet Database, Summary List of Y Chromosome STR Loci and Available Fact Sheets:http://www.cstl.nist.gov/biotech/strbase/ystr_fact.htm
**) Chandler, J.F. (2006) Estimating Per-Locus Mutation Rates. J. Genetic Genealogy, 2, 27-33. http://www.jogg.info/22/Chandler.pdf

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Annexe

Descendance des hommes Beaugrand-dit-Champagne de la présente étude.

Pierre; Trousse FTDNA #142367
Yvon Champagne et « privé », Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle, Montréal, 1 juillet 1955; BMS2000#8292571
Alphonse Champagne et Berthe Mongrain, Saint-Clément-de-Viauville, Montréal, 28 juillet 1926; BMS2000#8104239
Hubert Beaugrand Champagne et Delphine Desjardins Thouin, Saint-Pierre de Sorel, 24 avril 1883; BMS2000#6545444
Joseph Beaugrand Champagne et Angèle Péloquin, Saint-Pierre de Sorel, 28 octobre 1856; BMS2000#6545448
Édouard Beaugrand Champagne et Séraphine Piette Trempe, Sainte Geneviève de Berthier, 31 janvier 1826; BMS2000#6628635
Alexis Pierre Beaugrand Champagne et Josèphe Vandal, Sorel, 8 février 1790; PRDH#355620
Alexis Beaugrand Champagne et Marie Anne Hénault Lafrenière dit Canada, Berthier-en-Haut, 2 février 1761; PRDH#37704
Pierre-Simon Beaugrand Champagne et Marie Josèphe Duteau, L’Île-Dupas, 5 juin 1732; PRDH#80616
Jean Baptiste Beaugrand Champagne et Françoise Guignard d’Olonne, Lieu indéterminé, avant 1697; PRDH#7958
Jean Beaugrand dit Champagne et Marguerite Samson Penisson, Sorel, 1670 ou 1671; PRDH#3509

Raymond; Trousse FTDNA #142366
Elzéar Beaugrand Champagne et Lillian Flora Monty, Suncook, New Hampshire, ÉU, 1933
Antime Beaugrand Champagne et Dorilla Racicot, North-Adams, Massachusetts, ÉU, 1897
Charles Joseph Beaugrand Champagne et Philomène Miron, Lavaltrie, 11 août 1857; BMS2000#6628619
Joseph Beaugrand Champagne et Angélique Mondore, Lanoraie, 13 novembre 1832; BMS2000#6628706
Joseph Beaugrand Champagne et Marguerite Fréchette, Berthierville, 13 août 1804; Drouin, Berthierville, 1804
Louis Beaugrand Champagne et Marie Amable Ursule Généreux, Berthier-en-Haut, 21 juin 1773; PRDH#49440
Pierre Simon Beaugrand Champagne et Marie Josèphe Courrier, Berthier-en-Haut, 29 janvier 1746; PRDH#24825
Jean Baptiste Beaugrand Champagne et Françoise Guignard d’Olonne, Lieu indéterminé, avant 1697; PRDH#7958
Jean Beaugrand dit Champagne et Marguerite Samson Penisson, Sorel, 1670 ou 1671; PRDH#3509

Troy; Trousse FTDNA #77896
Robert Francis Champagne et Irene Elizabeth Shaw, Pinnebog, Michigan, 1950
Clarence Edward Champagne et Anna Muriel Thompson, Pinnebog, Michigan, 1926
John W. Champagne et Elizabeth Hebert, Pinnebog, Michigan, 1901
Norbert (Albert) Beaugrand Champagne et Emily Leneway, Port-Huron, Michigan, 1871
Jean-Baptiste Beaugrand Champagne et Madeleine Branconnier, St-Élisabeth (Co. Joliette), 10 février 1826; Drouin, Ste-Élisabeth
Jean-Baptiste Beaugrand Champagne et Geneviève Houde, Berthierville, 6 février 1804; Drouin, Berthierville
Joseph Beaugrand Champagne et Marie Geneviève Gilbert-Comtois, Berthier-en-Haut, 21 août 1775; PRDH#51836
Pierre Beaugrand Champagne et Marie Geneviève Dubord-Lafontaine, Lavaltrie, 27 octobre 1749; PRDH#27427
Antoine Beaugrand Champagne et Marie Josèphe Coutu, St-Sulpice, 29 avril 1726; PRDH#15444
Jean Baptiste Beaugrand Champagne et Françoise Guignard d’Olonne, Lieu indéterminé, avant 1697; PRDH#7958
Jean Beaugrand dit Champagne et Marguerite Samson Penisson, Sorel, 1670 ou 1671; PRDH#3509

Jacques; Trousse FTDNA #31300
Florent; Beaugrand et Albertine Savaria, Montréal, 18 octobre 1941; BMS2000#8241456 ; Trousse FTDNA #50845
Joseph Beaugrand Champagne et Éva Champigny Deslandes, Saint-Hyacinthe, 6 mai 1907; BMS2000#6207244
Napoléon (Paul) Beaugrand Champagne et Elmire Caya, Acton Vale, 27 mai 1879; BMS2000#5817849
Jean-Baptiste Beaugrand Champagne et Rose Célina Desrosiers, Saint-Félix-de-Valois, 3 mars 1851; BMS2000#6628689
Jean-Baptiste Beaugrand Champagne et Madeleine Branconnier, St-Élisabeth (Co. Joliette), 10 février 1826; Drouin, Sainte-Élisabeth, 1826
Jean-Baptiste Beaugrand Champagne et Geneviève Houde, Berthierville, 6 février 1804; Drouin, Berthierville, 1804
Joseph Beaugrand Champagne et Marie Geneviève Gilbert-Comtois, Berthier-en-Haut, 21 août 1775; PRDH#51836
Pierre Beaugrand Champagne et Marie Geneviève Dubord Lafontaine, Lavaltrie, 27 octobre 1749; PRDH#27427
Antoine Beaugrand Champagne et Marie Josèphe Coutu, Saint-Sulpice, 29 avril 1726; PRDH#15444
Jean Baptiste Beaugrand Champagne et Françoise Guignard d’Olonne, Lieu indéterminé, avant 1697; PRDH#7958
Jean Beaugrand dit Champagne et Marguerite Samson, Sorel, 1670 ou 1671; PRDH#3509

Notes

[1] Les auteurs désirent remercier Florent Beaugrand (Acton Vale, Québec), Troy Champagne (Michigan, ÉU), Pierre Champagne (Chicoutimi, Québec) et Raymond Beaugrand-dit-Champagne (Pennsylvanie, ÉU) pour leur aimable collaboration à la présente étude.

[2] Adresser toute correspondance par Email à Beaugrand.Jacques@UQAM.ca

[3] Kerchner: http://www.kerchner.com/deducedancestralhaplotype.htm

[4] Il existe aux ÉU et en Amérique centrale et du Sud des Beaugrand et Bogran(d) qui ne sont pas les descendants de Jean Beaugrand-dit-Champagne. Voir le projet patronymique Beaugrand à http://beaugrand.ca

[5] Family Tree DNA (FTDNA): https://www.familytreedna.com/

[6] Ces résultats font partie de la base de données du Projet ADN Héritage Français à http://www.familytreedna.com/group-join.aspx?code=T86200&Group=FrenchHeritage ou
http://adnfrancais.org ainsi que du projet patronymique Beaugrand à http://www.familytreedna.com/group-join.aspx?Group=Beaugrand

[7] International Society of Genetic Genealogy (ISOGG) à http://ISOGG.org

[8] L’astérisque qui termine le label du taxon indique qu’il s’agit de la forme ancestrale, laissant ouverte la possibilité que d’autres SNP soit éventuellement découverts plus en aval, permettant ainsi de subdiviser ce sousclade.

[9] Une femme peut demander à un frère, à un père ou à un oncle paternel de fournir les cellules qui serviront au test d’ADN-Y. Les cellules sont prélevées dans la bouche en raclant l’intérieur des joues avec une petite brosse.

[10] Faux, D. (2009). http://www.davidkfaux.org/R1b1c10_Resources.pdf