Le matrilignage est la lignée des mères, composée de ma mère, sa mère, la mère de sa mère, &c jusqu’à la plus lointaine femme connue faisant partie de ma lignée des mères.
Voici mon matrilignage:
- SAVARIA Albertine m: BEAUGRAND Florent
- BRAULT Léa m: SAVARIA Lionel en 1905 à Everyl, Mass., ÉU
- PROVOST Marie-Éva m: BRAULT Cyprien en 1883 à Notre Dame de Stanbridge, Québec, Can
- VIOLI Joséphine m: PRÉVOST Léon en 1854 à Henryville (Iberville), Québec, Can
- AUDET dit LEMAY Marie-Anne m: VIOLI Joseph Abel en 1826 à L’Acadie-St-Jean, Québec, Can
- ST-LOUIS Josephte m: LEMAY dit AUDET Charles en 1794 à Trois-Rivières, Québec, Can
- THERRIEN Marie Charles m: LAMPRON LACHARITÉ DÉFOSSÉ ST-LOUIS Jean Baptiste en 1766 à Nicolet, Québec, Can
- LEFEBVRE DESCOTEAUX COURVILLE Marie Charlotte m: THERRIEN Thomas en 1737 à Nicolet, Québec, Can
- COURIER BOURGUIGNON Marie Madeleine m: LEFEBVRE DESCOTEAUX COURVILLE Nicolas en 1717 à Baie-du-Febvre, Québec, Can
- VANASSE Marie Madeleine m: COURIER BOURGUIGNON Mathieu en 1697 à Trois-Rivières, Québec, Can
- FOURIER Jeanne (Fille du Roi; b:c1650) m: VANASSE François en 1671, Cap de la Madeleine , Québec, Can (première arrivante en Nouvelle-France)
- BUSON, Jeanne b:c1633 m: FOURIER, Pierre c1650, France.
Jeanne BUSSON, b. 1620 d. 1661 – Rennes, 35238, Ille et Vilaine, Bretagne, France FR-35 (matriarche en France?)
L’ADN mitochondrial est transmis par une mère à ses enfants. Uniquement les femmes peuvent transmettre l’ADN-mt. L’ADN-mt des enfants de Léa BRAULT et des descendants qui possèdent cette dernière en matrilignage (dans leur lignée directe des mères) comprend les vatiations suivantes depuis la norme CRS: 16519C, 263G, 315.1C, 750G, 1438G, 4769G, 4793G, 8860G, 15326G
Les variations limitées aux régions HVR1 et HVR2 sont: 16519C, 263G, 315.1C
Les autres variations ont été trouvées dans la région codante suite à un test portant sur le génome entier.
Cet ADN-mt appartient à l’haplogroupe H7*. Il est d’origine européenne ou du Proche/Moyen Orient. La présence d’une astérisque indique qu’il s’agit de l’haplogroupe principal à partir duquel se sont développés les sousclades du H7.
Les ancêtres des personnes H7* connues aujourd’hui vécurent principalement à l’Est du Rhin, en Allemagne, en Autriche; plus au Nord (Belorussie); un peu en Grande Bretagne (pays de Galle, Irlande). H7 pourrait être apparu chez les Boiens, des Celtes qui fondèrent l’ancienne Bohémie dont la capitale était Prague. Des données venant des français de France manquent toujours mais il y a sûrement des H7 d’origine française.
On rencontre aussi H7* au Moyen-Orient, chez les Druzes. Il est possible que H7* ait été ramené en Europe par les croisés. Les Allemands ont été parmi ceux qui ont le plus participé aux croisades. Il a pu aussi être apporté en Europe par la diaspora juive. De nombreux juifs sont aujourd’hui H7. Les Druzes ont pu contribuer au peuple juif, partageant le même territoire. On retrouve aussi H7 chez les Roms ou Tsiganes originaires de l’Inde et qui parcourent l’Europe.
Toutes les descendantes et descendants en matrilignage des femmes de mon matrilignage présenté plus haut sont aussi H7*.
La démarche documentaire disponible pour le couple ST-LOUIS-LEMAY-AUDET et pour les couples plus en amont se trouve à ChronoLemayAudet.pdf
En 2019, Denis BEAUREGARD et moi-même avons réussi à trianguler ma signature ADN-mt jusqu’à la première arrivante Jeanne FOURIER (Fille du Roi; b:c1650). La triangulation a été portée au Catalogue de signatures ancestrales à http://www.francogene.com/triangulation/TRI0408.php
Cette triangulation permet de confirmer que mon ADN-mt H7 vient de ma descendance de Jeanne FOURIER et confirme aussi mon matrilignage jusqu’à elle en passant par Josephte ST-LOUIS dit LACHARITÉ (mère de AUDET dit LEMAY Marie-Anne, épouse de Joseph VIOLI).
Cette partie de mon arbre était demeurée incertaine. La triangulation par ADN en confirme la validité.